Comment fabriquer du fumier pour entretenir son jardin ?

Alors que les changements climatiques s’accentuent, de plus en plus de consommateurs se tournent vers des solutions biologiques afin de faire leur part pour l’environnement.

La mode bio implique d’avoir recours à des engrais naturels et de proscrire les substances chimiques. Il est possible de produire aisément de l’engrais naturel. Voici quelques idées de fabrication de fumier.

Comment s’y prendre pour utiliser du crottin de cheval

Les propriétés du crottin de cheval sont indéniables pour favoriser la croissance des végétaux, en particulier les plantes potagères. Toutefois, il est recommandé de ne pas l’employer brut, étant donné que sa forte concentration d’azote brûle les plantations. Ce type de fumier dit « chaud » consiste en un puissant accélérateur de décomposition.

Les centres de jardinerie et autres commerces proposent du fumier de cheval sous forme desséchée (mais gardez en tête que les fabricants ajoutent des produits chimiques).

Il est possible de s’en procurer sous forme pure directement d’éleveurs.

Planifiez l’entretien jardin de telle sorte que vous récupérerez systématiquement les excédents de terre pour la fabrication du fumier. Amassez cette terre dans un coin éloigné du jardin, puis mélangez-y du crottin de cheval, et laissez reposer pendant une année avant d’utiliser.

Une autre option consiste à mixer le crottin avec une petite quantité de compost.

Déposez vos mélanges de crottin de cheval autour des plants de pommes de terre, tomates, rosiers, etc. Cependant, avant de procéder, il importe de demander conseil à des horticulteurs ou jardiniers professionnels, car plusieurs variétés de plantes ne supportent pas le crottin de cheval.

D’autres types de fumiers

FUMIER DE VACHE : Il s’agit du fumier le plus courant. Il confère de la matière organique au sol, mais étant donné qu’il est « froid », le fumier de vache ne convient pas pour des couches chaudes.

FUMIER DE BASSE-COUR : Ces déchets comportant du potasse font des merveilles dans les massifs de fleurs et au potager. Les jardiniers qui disposent de petits élevages de lapins, poules, ou pigeons, récupèrent la quantité considérable de déchets que produisent ces animaux. Ces matières peuvent être compostés dans de petits jardins en tant que fumiers sous forme de jus ou amendements organiques. L’avantage de ce type de fumier est que même si la récolte n’est pas tellement volumineuse, ces matières sont efficaces et riches.

Ne pas employer à l’état pur : mélangez à des débris végétaux comme des résidus de tontes de gazon. Il suffit de créer un petit composteur dédié à ces matières, que vous mélangerez à d’autres débris organiques.

FUMIER DE PORC : Ces déchets riches en potasse sont difficilement utilisables, car ils sont plutôt aqueux.